La nitruration, ou saturation en azote de la surface des produits en acier, fait partie des variétés modernes de traitement thermochimique des métaux. Le processus augmente la résistance de l’alliage et ses caractéristiques anti-corrosion. De différents types d’acier conviennent à l’enrichissement en azote, c’est à dire des aciers alliés et carbonés peuvent être un bon acier pour nitruration. On peut choisir l’acier 40CAD6.12 (standard NF), 1.8509 ou 41CrAlMo7 (standard EN/DIN). Les produits en acier 41CrAlMo7 ou surtout 40CAD6.12 après le traitement sont exceptionnellement durs et résistants à l’usure superficielle. L’aluminium contenu dans la composition chimique de cet acier réduit la résistance du produit à la déformation, mais il contribue également à augmenter la dureté et la résistance à l’usure de sa surface extérieure. L’exception de l’aluminium de la composition chimique de l’acier vous permet de créer des produits de configuration plus complexe. On obtient ainsi un acier résistant à la relaxation et à la chaleur. Les pièces nitrurées en acier de ce type sont le plus souvent des engrenages, des rouleaux, des bagues, etc. fonctionnant à des températures jusqu’à 450 degrés Celsius.
La nitruration n’exige pas une augmentation extrême de la température, ce qui signifie que l’objet en acier préserve pleinement la forme et les paramètres spécifiés. Cette méthode de traitement thermochimique a ses inconvénients aussi. Elle coûte plutôt cher. L’enrichissement en azote des alliages d’acier est une procédure complexe et lente. La nitruration est effectuée dans un atelier de production spécialement équipé. Mais le coût élevé de l’équipement et la complexité de la création d’un environnement adéquat sont rentables grâce aux dimensions exactes des pièces à la sortie et à une résistance à l’usure accrue.